Les deux châteaux dont il s'agit sont celui de Saint-Céneri et celui du Montaigu (sur la commune de Saint-Pierre-des-Nids) et les deux familles celle des Giroie et celle de Bellême.
La famille Giroie :
En 836, Robert le Fort, duc du Maine, qui doit faire face à la fois aux attaques bretonnes et aux incursions des Normands, traite avec le duc de Bretagne Nominoë et lui cède le territoire entre Sarthe et Mayenne. Nominoë se reconnaît son vassal pour ces terres sur lesquelles il nomme des seigneurs. Abbon, écuyer de Nominoë, devient ainsi seigneur de la région de Gâvres (actuellement Gesvres) où il se fixe, de Saint-Céneri et de La Potestas (actuellement Saint-Pierre-des-Nids). Lui succède son fils Ernault (ou Arnaud) le Gros puis son petit fils Giroie (de 987 à 1031). Ce prénom, Giroie, devient le patronyme de la famille qui règnera sur la région jusqu’au début du XIVème siècle et donnera son nom à la commune de Saint-Céneri-le-Gérei (déformation de Giroie) et à ses habitants : les Girois. Entre temps la famille Giroie, issue de la moyenne noblesse bretonne s’est alliée par mariage à la moyenne noblesse franque.
En cette fin de millénaire notre région connaît d’incessantes attaques de bandes de pillards vikings. En 866-867 le monastère de Vandeuvres (actuellement Saint-Léonard-des-Bois) est mis à sac et ne s’en relèvera pas. De même, celui de Saint-Céneri dont les moines sont massacrés en 876 ou 903. Malgré le traité de Saint-Clair-sur-Epte, signé en 911 entre le chef viking Rollon et Charles III le Simple, qui crée le duché de Normandie et met fin aux invasions vikings, les normands installés à Saint-Céneri continuent de piller régulièrement la région environnante. Vers 1020 Giroie fait donc construire une forteresse qui lui permet de surveiller la région. Située au confluent de la Sarthe et de l’Aunette (actuellement l’Ornette) c’est le Castrum Montis Acuti : le château du Mont Aigu. Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
La visite de ce site aujourd’hui appelé le Montaigu-du-Haut débute à la fin de la route goudronnée par un petit chemin champêtre. Vous débouchez bientôt à gauche sur une enceinte basse que l’on devine sous la végétation et que l’on atteint en quittant le petit chemin et en passant sous quelques barbelés. En effet cette zone est propriété privée. Vous arrivez alors sur un espace dégagé, ceinturé par cette enceinte dont on voit encore les pierres amoncelées dans la haie. De là on accède par une petite montée au sommet de la butte dominé aujourd’hui par un if et quelques chênes. À la limite du champ ceinturé de barbelés on devine les fondations de l’ancien mur dont les pierres sont recouvertes par la végétation.
Entre les arbres on peut deviner au sud la vallée de la Sarthe mais ceux-ci ont tellement poussé qu’on ne la distingue qu’en reprenant vers la droite le petit chemin qui passe légèrement en contrebas de la butte. L’élément le plus visible en direction de Saint-Léonard-des-Bois est le pierrier du Grand Patis qui descend vers quelques champs longeant la vallée de la Sarthe. On ne peut plus aujourd’hui voir la vallée de l’Ornette en contrebas tant la végétation a envahi le site, tout juste la devine-t-on grâce à la double haie de peupliers qui la longe.
À gauche la butte féodale du Montaigu et à droite l'Ornette au pied du Montaigu-du-Haut.
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Giroie fait également reconstruire l’église détruite de La Potestas. Cette église subsistera jusqu’à la fin du XIXe siècle avec bien sûr quelques modifications au fil du temps. La tour a été ajoutée au XIIe siècle par Robert Giroie. Le dessin ci-dessous de René Péan d'après de vieux dessins se trouve dans l'ouvrage de l'abbé David : "La Poôté dans l'histoire" (La Potestas ou La Poôté sont les anciens noms de Saint-Pierre-des-Nids).
Celle de Gesvres (en photo à droite), qui n’a pas été détruite, date sensiblement de la même époque. À la mort de Giroie vers 1031 ou 1032 son fils Guillaume 1er Giroie lui succède. Orderic Vital, moine et chroniqueur anglo-normand (1075-1141 ou 1143) décrit dans son Historia ecclesiastica Guillaume 1er comme « éloquent et gai, libéral et courageux, agréable à ses inférieurs et redoutable à ses ennemis ».
Au XIe siècle les Giroie s’implantent durablement dans le pays d’Ouche (aujourd’hui à cheval sur le Nord-est du département de l’Orne et le Sud-ouest de celui de l’Eure) grâce à leur alliance avec Richard II de Normandie (996-1026). Ce dernier avait en effet confié les châteaux d’Échauffour et de Montreuil l’Argillé à un seigneur du nom d’Helgon. Ce dernier propose sa fille en mariage à Guillaume 1er Giroie mais il décède, ainsi que sa fille, avant que le mariage ait eu lieu. Richard II confirme néanmoins Guillaume dans la possession de ces deux seigneuries, ce qui renforce la puissance de la famille Giroie.
Mais cette puissance et surtout la construction de la forteresse du Montaigu porte ombrage à un autre seigneur d’une grande famille de la région…
Les seigneurs de Bellême :
Les seigneurs de Bellême sont originaires d’Île de France. Vers 960 Yves de Creil reçoit cette seigneurie d’Hugues Capet : il s’agit d’une bande de terres, longue de 120 kilomètres entre Normandie et Anjou (de Domfront à Bellême et incluant Alençon et Sées). Pour rester indépendants les seigneurs de Bellême adoptent une politique de bascule entre leurs trois puissants voisins (duc de Normandie, comte d’Anjou, comte de Blois) et de guerre incessante contre leurs petits voisins (comtes de Mortagne et seigneurs Giroie). Ils construisent également de nombreuses forteresses.
Le quatrième seigneur de Bellême, Guillaume II règne de 1035 à 1047 (et il mourra vers 1053). Surnommé Talvas (mot qui viendrait de l’ancien français talevassier : guerrier vivant de rapine) il est réputé pour sa cruauté, son caractère tyrannique et son impiété et sera parfois appelé Talvas le Cruel par certains historiens. Un exemple de cette cruauté, selon un chroniqueur de l’époque Guillaume de Jumièges, est l’assassinat de sa première épouse Hildeburge qui l’avait mécontenté par son excessive piété et qu’il a fait étrangler en public sur le chemin de l’église à Alençon.
Le conflit entre Talvas et les Giroie :
Guillaume 1er Giroie, comme il était fréquent à l’époque, a prêté allégeance pour certaines de ses possessions à Guillaume II Talvas de Bellême et pour d’autres terres à Geoffroy de Mayenne. Or ces deux seigneurs s’opposent bientôt dans la vallée de la Sarthe. Giroie prend le parti de Mayenne. Ce dernier est bientôt fait prisonnier par Talvas… qui exige comme rançon la destruction du Montaigu. Giroie accepte. Libéré, Geoffroy de Mayenne fait construire vers 1040 une nouvelle forteresse, située cette fois sur l’éperon rocheux de Saint-Céneri, et la confie aux Giroie.
Guillaume II Talvas de Bellême prépare sa revanche. Peu après il se remarie et invite Guillaume 1er Giroie auquel il fait d’abord bon visage… pour le faire arrêter et emprisonner au bout de quelques jours dans une tour du château d’Alençon qui a gardé le nom de tour du chevalier Giroie jusqu’à sa destruction en 1762. Il le fait ensuite mutiler par ses hommes. Émasculé, les yeux crevés, les pans du nez et les oreilles coupés, Guillaume 1er Giroie cède le direction de sa seigneurie à son frère Robert 1er Giroie et se retire à l’abbaye Notre-Dame-du-Bec (aujourd’hui dans le département de la Seine-Maritime).
Puis, en 1050 et à son instigation, les Giroie (son frère Robert 1er et ses neveux Robert et Hugues de Grand Mesnil) restaurent et dotent généreusement l’abbaye d’Ouche fondée par saint Évroult au VIIIe siècle (et qui porte couramment le nom de son fondateur). C’est désormais à Saint-Évroult que Guillaume 1er Giroie réside et les paroisses de Saint-Céneri et de La Potestas (actuellement Saint-Pierre-des-Nids) sont rattachées à cette abbaye. Guillaume meurt en 1056 lors d’un voyage en Italie. À droite, le blason des Giroie, d'argent (c'est-à-dire blanc) à la fasce d'azur (c'est-à-dire avec une bande bleue au milieu) qui est encore le blason de Saint-Céneri-le-Gérei dans l'Orne.
Entre temps, aidé de ses parents et alliés, Robert 1er Giroie a quant à lui repris la lutte contre Talvas en ravageant la seigneurie de Bellême. Mais c’est de sa propre famille que viendra la fin de Guillaume II Talvas de Bellême : son fils Arnulphe (ou Arnould) le dépossède de tous ses biens en 1047 et le chasse de son château d’Alençon. Il mourra en exil, sans doute à Domfront, vers 1053 après avoir, d’après le chroniqueur Guillaume de Jumièges, fait étrangler son fils Arnould dans son lit.
Guillaume II le Bâtard, duc de Normandie (le futur Guillaume le Conquérant) a auparavant imposé à la seule héritière restante de Talvas, Mabile Talvas de Bellême, le mariage avec un de ses fidèles, Roger II de Montgommery. Bon moyen de faire entrer momentanément la seigneurie de Bellême dans l’orbite normande...
Suite du conflit entre les Giroie et les Bellême dans la deuxième moitié du XIe siècle :
Le conflit entre les seigneurs de Bellême et les Giroie se poursuit mais l’histoire devient plus difficile à cerner. Le principal chroniqueur de cette époque (outre Guillaume de Jumièges déjà cité) est Orderic Vital précédemment cité également, auteur de l’Historia ecclesiastica. Or Vital est un moine de l’abbaye de Saint-Évroult que les Giroie ont restaurée et que les seigneurs de Bellême ont attaquée à plusieurs reprises. Il est donc quelque peu partial dans ses jugements et aujourd’hui les historiens (en particulier Kathleen Thompson, auteur en 1991 de « Robert of Belleme reconsidered ») estiment qu’il faut relativiser les exactions des seigneurs de Bellême décrites par Vital. Sur le plan guerrier les « paisibles Giroie » n’avaient sans doute rien à envier aux « cruels Bellême » !
Par ailleurs un ouvrage, aujourd’hui indisponible en librairie, écrit par l’abbé J.B. David, curé de Saint-Pierre-des-Nids de 1926 à 1939 a été publié dans le bulletin paroissial de cette commune à partir de janvier 1929 sous le titre « La Poôté dans l’histoire ». Cet abbé y raconte l’histoire de la Poôté (ancien nom de Saint-Pierre-des-Nids) de la préhistoire à 1803. Dans la lignée de son prédécesseur Vital il encense les Giroie « fidèles et loyaux » et exècre « l’infâme Talvas » dont il continue à raconter les méfaits jusqu’à la fin du XIe siècle, bien au-delà de la date de son décès, lui attribuant les crimes supposés de sa fille Mabile et de son petit fils Robert II.
Un autre ouvrage a été publié à la fin du XIXème siècle (en 1861) par un érudit amoureux de notre région : Albert du Peyroux. Sous le titre « Les Alpes mancelles » il en raconte l’histoire d’une manière très romanesque et très partisane (lui aussi honnit les Bellême et leur attribue tous les défauts !). L’abbé David lui-même écrit que « Du Peyroux semble avoir tant d’inexactitudes sur cette époque qu’on n’ose trop se fier à ses dires ». Malgré ces inexactitudes le livre de du Peyroux sert encore bien souvent de référence.
À cette époque notre région est toujours un enjeu entre les grandes puissances locales : duché de Normandie et comté d’Anjou. Les conflits entre les familles Giroie et Bellême s’inscrivent dans ce contexte et le château de Saint-Céneri va changer plusieurs fois de propriétaire au XIème siècle, en fonction des alliances du moment. Robert 1er Giroie commet l’erreur de se rallier au comte Geoffroy d’Anjou contre le duc de Normandie Guillaume le Bâtard (futur Guillaume le Conquérant). Il décède en 1059 ou 1060 lors du siège de son château de Saint-Céneri par ce dernier (empoisonné par son épouse ou par les Bellême selon les diverses versions plus ou moins romanesques de l’histoire). Son neveu Ernault continue la lutte mais lui aussi décède (il aurait lui aussi (!) été empoisonné par… Mabile de Bellême). Saint-Céneri revient alors pour un temps à la famille Montgommery : Roger II de Montgommery et Mabile de Bellême. Puis, après la mort de Mabile en 1077, à leur fils Robert II (que certains historiens surnommeront par la suite Robert II le Diable).
Mabile Talvas de Bellême, surnommée « la louve d’Alençon » ou « Mabile l’empoisonneuse » était d’après Orderic Vital, qui est largement responsable de sa mauvaise réputation, « cruelle, fourbe et amorale » et également… fort bavarde ! Avec son époux Roger II de Montgommery elle continue la lutte contre les Giroie. Elle obtient la disgrâce de certains d’entre eux et serait responsable de plusieurs tentatives d’empoisonnement, parfois couronnées de succès. Elle meurt en 1077, à Bures-sur-Dives près de Caen, décapitée au sortir du bain par des partisans des Giroie. La vendetta continue !
Il reste à La Roche-Mabile dans le sud de l’Orne les vestiges d’un château (aujourd’hui une butte, en photo à droite, et d'assez nombreux pans de murs en ruine bien visibles sur les hauteurs de cette butte, et dont certains en photo ci-dessous). Ils rappellent à notre souvenir cette femme, véritable personnage de roman, dont les chroniqueurs de l’époque (tous des religieux) et à leur suite Albert du Peyroux, qui voit en elle « une des âmes les plus intrigantes et les plus noires qui se puisse rencontrer », ont laissé un portrait sans doute injuste.
Le château de La Roche-Mabile (autrefois Roche-Jagleium) aurait été démantelé sous Philippe-Auguste au XIIe siècle.
Pendant les dernières années du XIe siècle le château de Saint-Céneri va changer encore plusieurs fois de mains, mais la chronologie est difficile à établir avec certitude car les sources divergent. Guillaume le Conquérant rend (en 1060 ? en 1070 ?) le château de Saint-Céneri à Robert II Giroie qui s’était rallié à lui contrairement à son père Robert 1er Giroie. Puis Robert II de Bellême le lui reprend par ruse et fait emprisonner sa femme Radegonde et son fils Guillaume, tous deux morts en captivité (en 1092) au château de Bellême. Mais peut-être ces deux morts sont-elle encore un des crimes faussement imputés à Robert le Diable…
Il faut dire que cette période est fort troublée : en 1087, Robert II Courteheuse succède à son père Guillaume le Conquérant. Selon Orderic Vital dans son Historia ecclesiastica il avait « la figure pleine, le corps gras et la taille petite, ce qui l’avait fait surnommer Courte Botte ». Les seigneurs locaux profitent de sa faible autorité pour rallumer les conflits territoriaux. C’est le cas en particulier de Robert II de Bellême qui a énormément renforcé sa seigneurie par la construction de nombreuses places fortes. Comme tous les seigneurs de Bellême Robert II a comme objectif de préserver l’indépendance de son domaine face à ses puissants voisins. Et le duc de Normandie Robert II Courteheuse a comme objectif la reprise en main de la noblesse locale et utilise à cette fin les conflits entre seigneurs. C’est ainsi que Robert II Courteheuse arrête Robert II de Bellême accusé de complot, lui reprend le château et le redonne à Robert II Giroie.
À un moment pendant cette période les Giroie, chassé de Saint-Céneri, ont entrepris de reconstruire leur forteresse de Montaigu détruite en 1040. La date traditionnellement donnée dans la région est 1094, encore faut-il la considérer avec précaution… Toutefois cette reconstruction ne fut pas achevée, les Giroie ayant récupéré Saint-Céneri avant la fin des travaux.
D’après l’abbé J.B. David dans son ouvrage « La Poôté dans l’histoire » déjà cité (et qui s’appuie beaucoup sur les écrits d’Orderic Vital) le seigneur de Bellême aurait alors « avec un infernal machiavélisme » et en simulant « un hypocrite repentir » demandé « humblement le démantèlement de la forteresse de Montaigu relevée, disait-il, contre la foi des anciens traités » et ainsi obtenu du duc de Normandie qu’il exige des Giroie la destruction de Montaigu en échange de la restitution de Saint-Céneri. Il ajoute que finalement le seigneur de Bellême s’est lui-même chargé de la démolition, et date l’évènement de 1097.
Il est bien sûr très difficile d’avoir des certitudes sur la date exacte et les circonstances exactes de ces évènements… Toujours est-il qu’à la fin du XIe siècle la forteresse du Montaigu a été partiellement reconstruite puis à nouveau détruite et ne sera jamais relevée.
Peu après, en 1112, le nouveau duc de Normandie Henri 1er Beau Clerc reprend le contrôle de la région. Il emprisonne Robert II de Bellême, confisque la seigneurie et toutes ses places-fortes. Tout au plus ses descendants, les comtes de Ponthieu conserveront-ils Alençon.
Le château de Saint-Céneri quant à lui restera aux mains des Giroie jusqu’au début de XIVe siècle puis passera, après la disparition du dernier Giroie, aux mains des Harcourt de Beaumesnil avant d’être finalement détruit par les Anglais en 1435. Le pan de mur en photo à droite est un reste de ce château.
Quelques ouvrages sur cette période :
Orderic Vital : Historia ecclesiastica (terminée en 1142), traduite sous le titre Histoire de la Normandie aux éditions François Guizot,1825-1827.
Guillaume de Jumièges : Gesta Normannorum ducum (achevée vers 1071-1072), traduite aux éditions François Guizot, 1826.
Katleen Thompson : Robert of Belleme reconsidered, Anglo-Norman Studies, 1991.
Abbé J.B. David : La Poôté dans l’histoire, publié dans le bulletin paroissial de Saint-Pierre-des-Nids entre 1926 et 1939 et conservé aux archives départementales de la Mayenne, sous la cote 3 Pe 224, articles 3, 4 et 5 dans les collections de périodiques.
Albert du Peyroux : Les Alpes mancelles, éditions Loger, Boulay et Cie, Le Mans, 1861.
François Neveu : La Normandie des ducs aux rois Xe -XIIe siècle, éditions Ouest France, Rennes, 1998.
Henri Pastoureau : Histoire de Saint-Céneri, brochures illustrées et éditées par l'association des Amis de Saint-Céneri, 1965-1967. Ces chroniques de Saint-Céneri ont été rééditées en 2016 sous forme d'un livre en vente au pris de 12 € au point-info de Saint-Céneri-le-Gérei, à la librairie Le passage à Alençon et à l'office de tourisme d'Alençon. En cliquant sur le lien suivant vous pourrez voir à ce sujet notre page : Réédition de l'Histoire de saint-Céneri.
Pour revoir ces photos et d'autres de cette région cliquez sur ce lien pour aller sur l'album : Notre terroir
Pour avoir un aperçu de l'histoire des origines de Saint-Pierre-des-Nids cliquez sur :
Pourquoi appelle-t-on Poôtéens les habitants de Saint-Pierre-des-Nids ?
À la toute fin du 19e siècle des instituteurs de la Mayenne rédigèrent quelques centaines de monographies consacrées aux différentes communes du département. Cet ouvrage collectif fut présenté à l'Exposition Universelle de 1900. Les Archives départementales de la Mayenne ont mis ces monographies en ligne.
Elles sont accessibles en cliquant sur le lien suivant : Archives départementales de la Mayenne, monographies en ligne.
La monographie de Saint-Pierre-des-Nids (à l'époque La Poôté) rédigée par monsieur Dreux en août 1899 comporte quelques éléments historiques sur les châteaux du Montaigu et de Saint-Céneri (à partir de la page 19 de la monographie). Il y note qu'en 1900 on voyait encore les reste d'un vieux château féodal construit par le baron de Giroie sur la butte du Montaigu.