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Le mardi 28 aout 2018 quatre Fins Goustiers en tenue accompagnés de trois de leurs amis, ont visité la ferme de Cyril et Florence Varone des « Plantes des Alpes mancelles ». Nous connaissons depuis un moment déjà ces deux jeunes producteurs et cueilleurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), installés depuis le 15 novembre 2016 à La Courcière sur la commune de Saint-Pierre-des-Nids, route de Gesvres.

Chez Cyril et Florence Varone

Nous les avons en effet souvent rencontrés sur les marchés où nous tenions des stands et où ils vendaient leurs plantes aromatiques et médicinales, sauvages ou cultivées, leurs tisanes et leurs sirops, et avons toujours apprécié leurs connaissances botaniques très pointues et leur gentillesse. Ils étaient également présents au festival du bio «  Planète en Fête » en juillet 2018 à Villaines-la-Juhel.

Nous avions depuis quelque temps le projet de visiter leur exploitation. Nous l’avons finalement fait dans le cadre des « balades façon greeters » organisées par la Communauté de communes du mont des Avaloirs via l’Office de tourisme, et avons donc retrouvé sur place Hélène Leloup qui, avec Samuel Riss, assure l'accueil à l'Office de tourisme, à Villaines-la-Juhel et quinze autres personnes.

À droite des Fins Goustiers, Hélène Leloup, de l'Office de tourisme du mont des Avaloirs. Derrière elle, à la caméra, Charlotte Belhache, responsable de communication à la Communauté de communes du mont des Avaloirs.

À droite des Fins Goustiers, Hélène Leloup, de l'Office de tourisme du mont des Avaloirs. Derrière elle, à la caméra, Charlotte Belhache, responsable de communication à la Communauté de communes du mont des Avaloirs.

Ci-dessous la petite vidéo réalisée par Charlotte Belhache lors de la visite greeters aux "Plantes des Alpes mancelles".

Le mot anglais « greeters » veut dire hôtes et le concept est né aux États-Unis, quand en 1992, une new-yorkaise nommée Lynn Brooks, crée une association qu’elle appelle Big Apple Greeter. L’idée est que les touristes visitent la ville non pas avec un guide professionnel mais avec un habitant bénévole. Le greeter accueille gratuitement ses visiteurs dans son environnement et leur fait découvrir ce qu’il aime. Cette approche a eu beaucoup de succès et s’est répandue partout dans le monde et particulièrement en France, dans les grandes villes, dans les années 2000.

La Communauté de commune et l'Office de tourisme du mont des Avaloirs ont déjà proposé des balades façon gretters à la brasserie Cousin de Pré-en-Pail, chez l’apiculteur amateur René Cotard, dans les rues de Villaines-la-Juhel, chez les Demoitié qui fabriquent la tomme de Pail à Saint-Julien-des-Églantiers, au château de la Bellière à Champfrémont avec Louis Mery de Bellegarde... 

 

Vous pouvez voir des compte-rendus de ces visites diverses sur le site de la CCMA en cliquant sur le lien suivant : Balades greeters

 

Chez Cyril et Florence Varone

Cyril est originaire de Rouen. En 2014, il arrive dans la région et s'installe à La Courcière où il achète deux hectares de terres dont la moitié est actuellement cultivée. L'année suivante il commence une formation chez un maraicher biologique installé à La Rairie, également sur Saint-Pierre-des-Nids, Laurent Martinache. Mais il prend conscience que cette activité ne lui convient pas et ne convient pas à l'exploitation qu'il a achetée. Avec Florence, il décide de se lancer dans les plantes médicinales, en commençant par produire de la Mauve « Malva sylvestris » , une plante qui pousse bien par chez nous et qui contient un mucilage propice à décoller les sécrétions bronchiques ou gastriques.

Parallèlement, il commence une formation intense de neuf mois au lycée Dufresne à Angers et obtient un « certificat de spécialisation plantes aromatiques et médicinales ». Puis un « brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole » au lycée de Laval. Il choisit le module « transformation végétale » de manière à bien connaitre la législation dans ce domaine. Et enfin un module « accueil pédagogique à la ferme », qu'il passe avec des élèves de CP de Saint-Denis-sur-Sarthon.

Cyril Varone se dit « paysan herboriste ».

Cyril Varone se dit « paysan herboriste ».

Chez Cyril et Florence Varone

Dès le début, Cyril et Florence se sont intéressés aux plantes locales, allant interroger les anciens des hameaux aux alentours et cueillant des plantes sauvages qu'ils proposaient à Saint-Céneri lors de certaines manifestations. C'est là que nous les avons rencontrés pour la première fois. Rapidement, ils ont commencé à semer, planter et à faire pousser des plantes médicinales, dont Cyril souhaite que l'on se réapproprie les vertus sans en ignorer la possible dangerosité.

 

Cyril et Florence sont tous deux intarissables, passionnés et passionnants lorsqu'il s'agit des plantes et des multiples possibilités qu'offre leur transformation. Les participants à cette visite les ont tous deux écoutés avec intérêt.

Florence, au milieu, nous explique les multiples  manières de transformer une plante.

Florence, au milieu, nous explique les multiples manières de transformer une plante.

Cyril.

Cyril.

Nous faisons une halte près de barnum qui sert à Cyril et Flo sur les marchés et où ils ont pour l'occasion installés outils, livres et préparations à base de plantes pour nous les présenter.

Un coupe-ortie et différentes faucilles.

Un coupe-ortie et différentes faucilles.

Un peigne à myrtille, dont l'usage est aujourd'hui interdit car il arrache trop de feuilles. Il sert à Cyril et Florence pour cueillir certaines fleurs comme celles de la Grande Camomille.

Un peigne à myrtille, dont l'usage est aujourd'hui interdit car il arrache trop de feuilles. Il sert à Cyril et Florence pour cueillir certaines fleurs comme celles de la Grande Camomille.

Cyril et Florence fabriquent des macérations huileuses. Les plantes sont mises à macérer dans de l'huile d'olive (qui est une huile très stable). Par la suite, ils la diluent avec de l'huile de macadamia, de carthame ou de chardon Marie (qui sont plus fragiles et risqueraient de moins bien supporter d'être mises au soleil).

Il existe différentes techniques pour faire macérer une plante : fraiche ou sèche, au soleil, à l'ombre au bain-marie... Après différents essais, Cyril a adopté la macération de plantes fraiches au soleil .

Ces huiles sont ensuite filtrées plusieurs fois avec des filtres à huiles spéciaux. La dernière fois, il ajoute du gros sel qui sert à retenir les éventuelles traces d'humidité qui pourraient rester dans l'huile.

Ces huiles peuvent servir pour des massages.

À gauche, un bocal d'huile filtrée.

À gauche, un bocal d'huile filtrée.

À partir de cette huile, Cyril fabrique également des baumes. À la macération huileuse, il ajoute de la cire d'abeille fondue et quelques gouttes d'huile essentielle de lavande fine pour une  meilleure conservation. Il se procure la cire auprès de l'association Abeilles mayennaises, qui regroupe des apiculteurs mayennais, dispense des formations, fait des animations et de la sensibilisation auprès du public...

Vous pouvez consulter le site de cette association en cliquant sur le lien suivant : Abeilles mayennaises

 

Les baumes sont dans les petits pots à côté des bocaux de macération.

Les baumes sont dans les petits pots à côté des bocaux de macération.

Cyril nous présente un baume de Partenelle ou Grande Camomille (Tanacetum parthenium), bénéfique en massage sur les tempes contre les maux de tête. L'odeur en est délicieuse. Le baume de Plantain (Plantago major ou lanceolata) est utile contre les piqures (en particulier les piqures d'orties). Celui d'Arnica (Arnica montana) est souverain contre les coups.

Cyril insiste sur l'intérêt des noms latins pour les plantes car les noms vernaculaires (les noms communs que l'on emploie couramment pour les désigner) varient énormément selon les régions, les patois et les personnes et peuvent parfois désigner plusieurs plantes différentes. Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum) que Cyril nous présente ci-dessous s'appelle dans le Morvan la griffe ou la fourchette du diable, ailleurs le bec de grue... et ainsi de suite. De même il existe plusieurs plantes appelées dans le langage courant « herbe au charpentier ».

Un Géranium Herbe à Robert, petite plante très courante dans nos jardins, dont la richesse en tanins aide à lutter contre les hémorragies.

Un Géranium Herbe à Robert, petite plante très courante dans nos jardins, dont la richesse en tanins aide à lutter contre les hémorragies.

Avec les plantes il fait aussi des vinaigres parfumés comme par exemple un vinaigre de cidre à l'Ail des ours (Allium ursinum) particulièrement odorant qu'il nous présente en train de macérer dans une grosse bonbonne.

Dans la grosse bonbonne, le vinaigre à l'Ail des ours en train de macérer.

Dans la grosse bonbonne, le vinaigre à l'Ail des ours en train de macérer.

Pour accueillir ses visiteurs dans les meilleurs conditions, Cyril a crée un jardin pédagogique de plantes sous forme de mandala. C'est là qu'il nous entraine pour nous présenter certaines des plantes qu'ils cultivent dans les champs voisins. Celles-ci sont regroupées par familles.

Chez Cyril et Florence Varone

Les sortes plantes sont plus d'une centaine chez Cyril et Florence ! Avec des noms qui font rêver : Partenelle, Agastache, Achillée millefeuille, Reine-des-près, Hélichryse italienne, Matricaire, Millepertuis, Bouillon blanc, Chardon Marie, Arquebuse... et d'autre plus connues : Tilleul, Camomille, Jasmin, Sarriette ou Menthe (dont ils ont une centaine d'espèces).

Chez Cyril et Florence Varone

Parmi les Lamiacées, la très belle Agastache (en photo ci-dessous) et ses fleurs violettes. Cette famille compte aussi (entre autres) dans ses rangs le Thym, le Romarin, les Menthes et les Lamiers.

Un pied d'Agastache.

Un pied d'Agastache.

Le Ricin commun (Ricinus communis), que les Fins Goustiers admirent sur la photo ci-dessous,  est d'origine tropicale. Cyril et Florence n'en ont que pour des raisons anecdotiques, car cette plante très jolie contient un poison : la ricine. Ce n'est au sous forme d'huile de ricin (obtenue à partir des graines) qu'elle perd sa toxicité.

Auraient-ils des projets meurtriers pour s'intéresser autant au Ricin ?

Auraient-ils des projets meurtriers pour s'intéresser autant au Ricin ?

Ci-dessous, Florence nous présente le Fenouil (Foeniculum vulgare) avec ses jolies fleurs jaunes, l'Aneth (Anethum graveolens), plus petit que son grand frère, la Livèche (Levisticum officinale) ou Ache des montagnes, un cèleri vivace et deux pieds de Réglisse (Glycyrrhiza glabra) dont on utilise les racines. L'un d'eux a du mal à pousser, peut-être à cause de la proximité de l'Aneth qui favorise la germination des plantes-racines mais leur devient néfaste une fois en fleur.

Chez Cyril et Florence Varone
Les pieds de Réglisse au second plan, la Livèche devant.

Les pieds de Réglisse au second plan, la Livèche devant.

La Grande Aunée (Inula helenium), en photo ci-dessous, est une astéracée (autrefois on disait composée) comme le Pissenlit (Taraxacum officinalis), la Pâquerette (Bellis perenis), l'Achillée (Achilea millefolium) ou les Armoises (les Artemisia). Elle donne de grandes fleurs jaunes qui peuvent monter très haut. Sa racine est aromatique.

Deux pieds de Grande Aunée.

Deux pieds de Grande Aunée.

L'Agripaume cardiaque (Leonurus cardiaca), en photo ci-dessous, est aussi une Lamiacée.

Chez Cyril et Florence Varone

La Molène (Verbascum thapsus) également appelée Bouillon blanc, en photo ci-dessous, est une très grande plante assez commune chez nous, utilisée en tisanes pectorales. On utilise les fleurs et Florence nous explique qu'il faut faire très attention à très bien filtrer la tisane car les fleurs contiennent plein de petits poils, irritants si on les avale (un peu comme les cynorhodons de l'églantier).

Chez Cyril et Florence Varone

Dans le jardin pédagogique de Cyril et Florence chacun peut cueillir, gouter, sentir, prendre des graines...

Chez Cyril et Florence Varone

Les plantes que nous avons vues dans le jardin pédagogiques ne sont pas les seules productions de la ferme : il faut y ajouter les arbres (tilleul, aubépine, frêne, noisetier, sureau, bouleau, noyer, eucalyptus..), les fruitiers (pommier, poirier, prunier, cerisier, mirabellier...) et les petits fruits (cassis, framboisier, groseillier...) qui sont tous utilisés d'une manière ou d'une autre.

Ci-dessous des feuilles de tilleul, reconnaissable à leur forme asymétrique. Cyril nous explique que la période de cueillette des fleurs de tilleul est très courte : il faut que la première fleur soit ouverte et les deux autres en bouton !

Chez Cyril et Florence Varone

Cyril nous emmène ensuite visiter le séchoir qu'il a aménagé dans un mobil-home. La température y oscille entre 20° et 40°. Là, les plantes, qui ont toutes été récoltées à la main, sèchent dans de grands tiroirs. Cyril et Florence ont choisi de faire sécher les plantes avec leurs tiges ce qui donne à  leur avis un meilleur résultat (même s'il fait ensuite les en débarrasser). Le séchage est en effet primordial pour Cyril et Florence. Le mot « drogue » vient d'ailleurs du néerlandais « droge » qui signifie « produit séché », car les marins hollandais séchaient des plantes pour les transporter.

Cyril nous montre de la Prêle des champs (Equisetum arvense), à ne pas confondre avec la toxique Prêle des marais (Equisetum palustre).

Chez Cyril et Florence Varone

De la Callune (Calluna vulgaris) ou Fausse Bruyère, très utile en cas d'infections urinaires pour ses qualités dépuratives. Cyril l'a cueillie sur la Corniche de Pail. Il nous précise au passage qu'un « cueilleur de plantes sauvages » doit demander l'autorisation du propriétaire du terrain et lui signer une décharge.

Chez Cyril et Florence Varone

Du Lycope d'Europe (Lycopus europaeus), encore une Lamiacée,  appelée aussi chanvre d'eau, qui a (en tisane) une action de régularisation de la glande thyroïde (qu'elle soit en hyperthyroïdie ou en hypothyroïdie).

Chez Cyril et Florence Varone

Cyril et Florence sont très engagés dans la défense des PPAM et pour la reconnaissance de la profession d’herboriste.
En France, le diplôme d'herboriste (qui existe dans le reste de l’UE) a été supprimés en 1941 par le maréchal Pétain qui en a donné le monopole aux pharmaciens. Or les étudiants pharmaciens n'ont que quelques heures de cours de phytothérapie dans leur cursus. Cette situation est pleine d'incohérences : n'importe qui peut acheter un livre sur les propriétés des plantes mais un herboriste n'a pas le droit de parler des effets thérapeutiques d'une plante réservée aux pharmaciens.

Comme l’écrit la revue Reporterre (le quotidien de l’écologie) en avril 2018 : « les vendeurs de plantes, de tisanes, décoctions et teintures-mères qui soignent n’ont plus le droit de présenter leurs produits comme des remèdes et doivent prodiguer leurs conseils sous le manteau. Ils sont en outre limités à une liste de 148 végétaux, alors que l’herboristerie traditionnelle maitrise toutes les nuances d’une gamme de 1.500 plantes médicinales. »

De plus le choix de ces plantes n'a rien de logique : la Reine des Prés, plante très dangereuses pour certaines personnes car contenant l'équivalent de l'aspirine est libérée, de même la muscade dont deux grammes suffisent à tuer un cheval. Par contre de très nombreuses plantes anodines sont le monopole des pharmaciens.
 

Une mission sénatoriale d'information, dont le sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé est le rapporteur, travaille actuellement sur le thème « Le développement de l'herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d'avenir », et doit rendre ses conclusions en septembre 2018. Mais la profession pharmaceutique est assez largement réfractaire à la reconnaissance de la profession d’herboriste.

 

Avant de nous séparer, Hélène nous offre un verre : cidre, poiré, jus de pomme ou eau et nous goutons les délicieux sirops de fleurs et de baies de sureau fabriqués par Cyril et Florence.

Chez Cyril et Florence Varone

Cyril vend ses tisanes, ses huiles de massage, ses baumes, ses sirops, ses vinaigres, huiles et sels aromatisés sur les marchés, sur les manifestations locales ou en vente directe à la ferme et prévoit de se lancer dans la fabrication des huiles essentielles.

Les Plantes des Alpes mancelles seront présentes le dimanche après-midi lors des journées mycologiques et botaniques de Sainte-Anne de Champfrémont le weekend des 13 et 14 octobre 2018.

Si vous avez Facebook n’hésitez pas à consulter la page des « Plantes des Alpes mancelles » :

https://www.facebook.com/lesplantesdesalpesmancelles/

 

Pour contacter Cyril et Florence qui vous accueilleront à la ferme pour la vente directe de leurs produits, téléphonez au 06 51 30 86 38

Cyril et Florence s’intéressent aussi aux insectes dont vous trouverez de nombreuses photos sur leur page Facebook.

Pour aller plus loin, quelques ouvrages repérés chez Cyril et Florence :

De Jacques Fleurentin : Du bon usage des plantes qui soignent, aux éditions Ouest-France

Du Docteur Claudine Luu : Les huiles de fleurs solarisés à faire soi-même , chez Dangles

Chez Cyril et Florence Varone

D'autres photos de cette visite sur le site de la Communauté de communes du mont des Avaloirs en cliquant sur le lien suivant : Balades greeeters

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