Le mardi 18 juin 2019 les Fins Goustiers du Haut-Maine et Pail et quelques amis ont visité le parc écomusée de La Petite Couère, à Chatelais, près de Segré, dans le Maine-et-Loire. Créé en 1989 par Joël Nardin, ce parc est essentiellement basé sur un village des années 1900 se composant de vingt-neuf reconstitutions.
On y rencontre tout ce qui composait alors un village : école, épicerie-café, bureau de poste, mairie, coiffeur-barbier, auberge, chapelle, magasin de jouets, garage...
Un petit train et trois chemins pédestres de un à trois kilomètres de distance permettent de parcourir les jardins et le parc animalier.
On y trouve des espaces pour piqueniquer et une buvette.
Des jeux sont proposés pour les enfants.
Le créateur de ce parc est Joël Nardin que les Fins Goustiers ont pu rencontrer : il a commencé à l'âge de sept ans, en conservant toutes ses petites voitures miniatures. Depuis il n'a cessé d'accumuler des objets, profitant du fait que des anciens encore vivants pouvaient encore lui expliquer l'usage un peu oublié de certains d'entre eux, jusqu'à créer cet ensemble à la fin des années quatre-vingt pour mettre en situation sa superbe collection.
Lors de la création de la Petite Couère, certains bâtiments, comme la petite ferme, existaient encore. D'autres n'étaient plus que des ruines et il a fallu les restaurer. Le reste a été totalement reconstitué.
Depuis 2018, Daniel Nardin qui a pris comme gérant (ou "patron" comme il préfère qu'on m'appelle) la succession de son père (qui reste propriétaire du parc) et ceci de manière toute naturelle puisqu'il y travaillait déjà. Quelques transformations ont alors eu lieu sans conséquences pour les visiteurs : réduction de la superficie de quatre-vingt à trente hectares et diminution du nombre des animaux qui est passé de cinq-cents à trois-cents, avec toujours la même diversité.
Outre les classiques animaux de la ferme : chevaux, caprins, bovins, ovins, lapins et volailles, la Petite Couère possède des lamas et alpagas, des daims, des cerfs Sika (originaire d'Asie), un taureau des Highlands, des cochons du Vietnam (noirs), des émeus (oiseau australien) et des nandous (oiseau américains) ressemblant tous deux à de petites autruches, des moutons de Ouessant (noirs) et des baudets du Poitou (grands et à très long poils), des oies, des cygnes... Tous sont visibles en semi-liberté et il est possible de traverser les parcs pour approcher certains d'entre eux en suivant les trois sentiers de randonnée balisés.
Par manque de temps nous n'avons fait qu'une petite partie du sentier bleu pour admirer les volières de la faisanderie qui présentent quinze espèces différentes de faisans. Nous avons préféré visiter les expositions : dans chaque espace reconstitué on peut admirer une multitude d'objets, mis en scène grâce à des mannequins et tous répertoriés avec des explications. De courtes citations d'hommes célèbres émaillent la visite.
La visite du village des années 1900 commence par une exposition sur le costume féminin au XIXe siècle.
Dans la fermette du milieu du siècle dernier, le moulin à farine de blé noir et le banc à sel près de la cheminée.
La reconstitution de l'école est un régal qui rappelle bien des souvenirs à certains !
L'intérieur du logis de la petite fileuse de chanvre est touchant avec sa paillasse, son rouet, son dévidoir et les enfants...
Une salle de ferme aisée en 1900. Tout un univers reconstitué avec sa multitude d'objets du quotidien.
Juste à côté de l'atelier du maréchal-ferrant, l'emplacement de travail pour ferrer les bœufs. Il date du XIXe siècle.
À l'étage nous avons pu admirer une très belle collection d'outils anciens en parfait état de conservation dont certains datent du XVIIe siècle et sont parfois signés.
Dans le même local, l'épicerie avec son savon en pain, ses boites métalliques, ses mèches de lampes à huile, ses affiches...
À l'entrée du parc, se trouve un garage 1930 avec sa pompe à essence.
À l'entrée du parc, On peut aussi visiter plusieurs musées présentant des expositions et des collections.
Pour plus d'informations cliquez sur le lien suivant : La Petite Couère
L'adresse : Domaine de la Petite Couère, Nyoiseau-Châtelais (49)
Téléphone : 02 41 61 6 31
Quelques conseils : le domaine est très étendu et il y a énormément de choses à voir. Il est préférable d'y passer la journée (ou d'y revenir plusieurs fois !). L'idéal est de pique-niquer sur place (et de profiter de la petite restauration et de la buvette pour compléter).
Dans le village il est préférable de suivre la numérotation pour éviter d'oublier un lieu (on s'y perd très vite).
La presse en parle :
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